Chelsea, c'est la crise
Chelsea a subi une nouvelle désillusion en s'inclinant à Liverpool (2-0) qui revient à cinq points de leur adversaire du jour.
PREMIERSHIP - 24e JOURNEE
LIVERPOOL (3e) - CHELSEA (2e)
Chelsea devra l'emporter à Liverpool samedi, sous peine de rester à distance de Manchester United, qui se déplace à Arsenal, et surtout de s'enfoncer dans ses doutes et la polémique sur Andreï Shevchenko. L'Ukrainien, qui sait qu'il n'a plus beaucoup de temps pour s'imposer en Angleterre, a répliqué cette semaine aux rumeurs qui en font l'objet du divorce entre le propriétaire du club, Roman Abramovich, et son turbulent entraîneur, Jose Mourinho, donné partant en fin de saison. Il s'est décrit comme le " bouc-émissaire" de la crise qui couve et a assuré qu'il accepterait d'être à nouveau mis à l'écart de l'équipe par son entraîneur.
Mourinho n'a pas fait grand-chose vendredi pour apaiser les esprits en répondant de manière ambiguë à la manifestation de "soutien total" de son directeur exécutif Peter Kenyon: "Si le soutien dont parlait Peter Kenyon est un soutien réel (...) et un respect total de mon travail dans le club, je serai très heureux d'aller au bout de mon contrat" en juin 2010. Enjoignant chacun à "revenir à la concentration indispensable avant un énorme week-end", Kenyon a ensuite sacrifié à la méthode Coué: "Je tiens à mettre au clair une chose: Chelsea n'est pas en crise". Avec une défense privée d'Ashley Cole, de John Terry et de Khalid Boulahrouz, derrière laquelle Petr Cech pourrait retrouver sa place, les Blues devront pour cela aller battre Liverpool, 3e, qui n'a pas renoncé à revenir au classement sur ses adversaires du jour